Pour 2018, SoftFluent part à la rencontre des acteurs phares de l’univers du développement et plus largement du digital. Pour cette interview, nous sommes ravis de poser quelques questions à Anthony MARAIS, co-fondateur de la formation O’Clock. En effet, cette école de développement à temps plein et à distance révolutionne les formations développeurs d’aujourd’hui. Leurs initiatives, leurs valeurs, leurs conseils pour devenir développeur aujourd’hui, leurs formations, on nous dit tout.

3 mots pour décrire l’aventure O’clock

– Osmose

La réussite d’une entreprise dépend en grande partie de l’entente au sein des co-fondateurs. Dans notre cas, que la boîte se crashe ou pas (et on va essayer de ne pas la crasher, on vous cache rien) on s’entend hyper bien. On a les mêmes envies, les mêmes objectifs et surtout, on est tous habités du même plaisir de voir nos étudiants réussir. Quand l’équipe s’est agrandie, on a eu peur que ce « petit truc » qui nous liait se dissipe. Eh bien pas du tout. Au contraire, on a l’impression que nous sommes tous au diapason avec la même envie d’allumer son ordinateur le matin. Quand il y a une bonne ambiance et une motivation partagée, ça facilite pas mal de choses !

– Pédagogie

Depuis le premier jour, on a tous la sensation que l’on va devoir sans cesse expliquer notre concept, faire de la pédagogie autour de notre école et de son bien-fondé. L’école à distance, les salles de classe virtuelles, le téléprésentiel : c’est pas forcément évident pour tout le monde. Surtout pour les organismes de financement de la formation professionnelle. On nous confond avec un MOOC alors que nous sommes beaucoup plus comparables à une école physique. Bref, pendant nos cours et en dehors, notre mission : faire de la pédagogie !

– Télétravail

Nos étudiants sont en télétravail mais l’équipe aussi. Ça nous semblait évident d’être à distance, un peu pour montrer l’exemple. Aujourd’hui nous sommes plus de 25 dans l’équipe, tous en télétravail. Ce qui ne nous empêche pas de se voir via des petits week-end détentes que l’on organise 2 à 3 fois par an !

3 valeurs propres à l’esprit O’clock

1 – Anticonformiste

Alors oui, y’a pas plus conformiste de dire que l’on est anticonformiste. Du coup, ça tombe un peu à l’eau ce que l’on raconte, mais maintenant que l’on est lancé, on va terminer notre propos. Quand on dit anticonformiste, c’est pas une posture un peu snobe qui consiste à vouloir être absolument à part. On s’est juste rendu compte que notre manière de travailler, de communiquer étaient plutôt éloignées des autres écoles web. C’était même parfois l’inverse. Et finalement, on ne l’a pas trop voulu mais c’est comme ça. Et je pense que c’est ça qui plaît à nos étudiants. On ne met pas de prisme professionnel entre eux et nous. Finalement, être anticonformiste, c’est juste être soi-même.

On dirait une chanson de Lorie mais tant pis, on garde cette dernière phrase.

2 – Pragmatique

C’est au cœur de notre concept et de notre pédagogie. On a créé une école en ligne parce que ça nous paraissait la manière la plus efficace d’apprendre un métier « en ligne ». On a créé une école totalement dématérialisée pour que tout le monde puisse y accéder. Et notre programme pédagogique reprend les technologies recherchées par les entreprises pour que nos étudiants puissent trouver un job directement après la formation. Tout ce que l’on fait ce doit d’être efficace et utile. On a pas le temps de perdre du temps.

La vache, on est vraiment pas bon dans nos dernières phrases.

3 – Détendu

Le milieu de l’école, c’est sérieux voire trop sérieux. En tant que formation professionnelle, on a une énorme responsabilité sur les épaules. Nos étudiants sont parfois à la croisée des chemins et nous considèrent comme leur dernière chance pour enfin, apprendre un métier qu’ils aiment. On peut pas trop déconner avec ça. Mais c’est pas une raison pour être barbant. Il faut prendre de la distance avec tout ça. Si on ne s’amuse pas, si on ne rigole pas, on n’apprendra pas. Ou mal. On essaie donc de mettre de la bonne humeur et du bon humour dans tout ce que l’on fait.

Raymond Devos, sort de ce corps.

4 – Bienveillance

On sait, à la base, c’était juste 3 valeurs mais fallait bien que l’on prouve notre anticonformisme. Bienveillance, c’est en lien direct avec le côté détendu. On est presque obligé de l’être. On gère des dossiers compliqués, des profils qui considèrent qu’ils n’ont plus le droit à l’erreur. Les étudiants doivent jongler entre l’apprentissage du métier de développeur qui reste complexe, le stress d’échouer, l’appréhension d’une nouvelle carrière, le financement de la formation etc. Bref, on se doit d’être le plus bienveillant possible pour faire comprendre à nos étudiants que nous sommes là pour eux et que l’on fera tout pour les mettre dans les meilleures conditions d’apprentissage.

3 technos/actus à suivre de près en 2018

1 – Notre actu ! Vous pensiez vraiment que l’on répondrait autre chose ?

2 – L’IA. Dur de passer à côté. D’autant plus que le framework open-source de Google, TensorFlow, est désormais disponible en JavaScript, le langage qui a la communauté la plus active aujourd’hui : https://js.tensorflow.org/

3 – La sortie du film Kaamelott

Ouais parce que les technos, ça va 30 secondes mais faudrait recentrer la conversation sur sujet hyper important : quand est-ce que le film sort, bon dieu ?!

3 conseils pour devenir développeur

1 – Se renseigner sur le métier de développeur. C’est idiot à dire mais il faut bien prendre le temps de se renseigner sur ce qu’est ce métier, avant d’envisager la formation. Il nous arrive de recevoir des candidatures de personnes qui ne savent même pas en quoi consiste le métier de développeur mais qui ont lu dans des articles de presse que c’est LE métier du futur et que l’on gagnait des tonnes d’argent à juste geeker devant un écran. Ils ne soupçonnent pas à quel point c’est un métier qui demande énormément de travail et de remise en question. Alors, avant d’envisager quoi que ce soit, on se renseigne les amis !

2 – Être sûr de vouloir devenir développeur. OK, deuxième point, deuxième enfonçage de porte (c’est pas français du tout) mais encore une fois, c’est essentiel. Une fois que l’on sait ce qu’est le métier de développeur, il faut savoir si ça va nous plaire. Même si nous voulons ouvrir ce métier à tout le monde, le métier de développeur reste un métier de passionnés qui peut vite être un calvaire pour quelqu’un qui n’a pas l’amour du dev. Ce que l’on conseille c’est d’essayer tout simplement. Quelques jours/semaines sur des solutions gratuites et ludiques. Là, vous verrez si ça vous plaît et si ça mérite de se former sérieusement pour en faire votre métier.

3 – S’inscrire sur O’clock. C’est juste-là : https://oclock.io

3 adjectifs pour décrire la formation O’Clock

1 – Exigeante

On rigole, on rigole mais la formation est tout de même relevée. Elle demande beaucoup de travail et d’investissement personnel. Il faut vraiment insister sur l’objectif de base qu’est devenir développeur professionnel. On ne fait pas que s’initier, chez O’clock, on veut maîtriser. Alors ça demande quelques gouttes de sueur.

2 – Fun

Bah ouais, on peut transpirer en rigolant quand même. Ça rejoint ce que l’on disait plus haut dans l’article, si on ne s’amuse pas, on apprend pas. Développer, ça reste ludique par essence ! Et puis, le concept de l’école incite à l’échange constant entre les étudiants. Il y a forcément une très bonne ambiance au sein des promotions. Après, le mieux c’est de voir sur place… (on perd pas le nord, on sait).

3 – Présente

On insiste sur ce mot-là parce que c’est ce qui caractérise toute notre démarche : accompagner les étudiants, de l’inscription, jusqu’à la signature du CDI. Nous avons opté pour le téléprésentiel afin de conserver la notion d’encadrement, propre aux écoles physiques. Mais le tout, à distance. C’est primordial que l’étudiant soit toujours entouré. Quand il s’inscrit, quand il demande son financement, quand il est en cours, pendant sa période de challenge, pendant ses projets et sa recherche d’emploi : il y a toujours la Team O’clock pour le guider, le conseiller et l’encourager.

3 initiatives signées O’Clock

Notre semaine spéciale “développeuses” que nous avons lancée la semaine du 8 mars. Nous proposions un article par jour (itw, tribune etc.) rédigée par une professionnelle du métier. Cette semaine était importante pour nous car nous voulions à tout prix contribuer à la représentativité des femmes dans les métiers du numérique, en particulier dans le développement web. Il y a très peu de femmes qui veulent devenir développeuses et il n’y en aura encore moins si on ne parle pas de celles qui le sont déjà.

Notre Trollwall. On en est plutôt fier. Il nous arrive de recevoir quelques petits messages sur nos divers réseaux sociaux. Des messages plutôt chiadés, poétiques et bien sentis. Si l’on dit qu’il ne faut pas nourrir le troll, chez O’clock : on l’engraisse. Nous avons lancé il y a quelques mois un Trollwall, un (« mur des troll ») où nous sélectionnons les plus drôles, méchants et incisifs. Et puisque nous avons la pédagogie dans le sang, nous en profitons pour y répondre. Avec une pointe d’ironie bien entendu. D’ailleurs, n’hésitez pas à nous insulter en commentaires. On manque de matière pour le Trollwall 2.

#LaFauteAOclock ! Nom très bizarre de cette initiative qui nécessiterait 3/4 articles pour vous en expliquer les origines. #LaFauteAOclock, c’est un dispositif permettant de faciliter le financement de la formation de nos étudiants. Pour les candidats qui ne disposent ni des fonds, ni des faveurs de Pôle Emploi ou autres organismes de financement, on leur permet de suivre la formation gratuitement. S’ils trouvent un job après la formation, ils remboursent les frais rétroactivement, chaque mois. Tant qu’ils ne trouvent pas un job bien rémunéré (2 000 euros net minimum), ils n’auront rien à rembourser car nous considérons que nous avons failli à notre tâche. #LaFauteAOclock.

3 projets pour 2018

– Continuer sur cette voie

L’école a fêté sa première année en janvier dernier. Depuis, 9 promotions d’étudiants se sont succédées. Nous voulons donc continuer sur ce rythme en formant encore plus d’étudiants au développement web. L’objectif : plus de 500 étudiants formés en fin d’année 2018.

– Lancement de la formation en alternance

En fin d’année, nous allons proposer la première formation de France, en alternance et en téléprésentiel. Une formation de 12 mois, qui débouche sur un diplôme plus important que notre formation de 5 mois : Concepteur-Développeur Informatique (Niveau II, Bac+3/4).

– Être sur le blog de SoftFluent

Ça, c’est fait.

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