Pour la deuxième année consécutive, l’équipe du NUIDay (Natural User Interface Day) a permis de faire découvrir à environ 150 personnes les nouveautés dans le domaine très vaste des nouvelles interfaces utilisateur.
Organisé dans les locaux de conférences de Microsoft France, cet évènement a accueilli un panel de spectateurs très hétérogène constitué à la fois de décideurs, de développeurs, d’ergonomes et de bien d’autres profils encore.
Au programme de cette journée, six sessions, deux tables rondes (une des nouveautés de cette édition) et une zone expérientielle afin de découvrir les Nouvelles Interfaces Utilisateur actuellement disponibles.
Une introduction toute en poésie de Vincent Guigui (OCTO Technology) accompagné d’un artiste muni d’un casque de réalité virtuelle ouvre le bal.
La première session se déroule en commençant par une définition par Nicolas Calvi (Onepoint) des concepts clés qui nous suivront tout au long de l’évènement (réalité virtuelle, réalité augmentée, réalité mixte), puis nous expose les nombreuses applications en lien avec ces notions.
La deuxième session permet de découvrir en détail le produit de réalité mixte proposé par Microsoft, HoloLens. Une démonstration très convaincante de cette technologie s’enchaine dans la foulée. Fabrice Barbin (Synergiz) nous informe néanmoins que « L’expérience HoloLens ce n’est pas quelque chose qui se voit, mais qui se vit ».
Et cela tombe bien, la première pause nous permet de découvrir la zone expérientielle. Cette zone est l’occasion rêvée pour les curieux qui veulent découvrir et essayer les produits actuels comme HoloLens, le robot Pepper ou les nouvelles tablettes Wacom.
En avant pour la troisième session mettant en scène S.A.R.A.H, une intelligence artificielle nous replongeant dans le monde d’Iron Man (certains ont même voulu renommer S.A.R.A.H en Jarvis…). Elle permet de gérer notre habitat ou de nous reconnaitre en utilisant Microsoft Cognitive Services.
Une des principales nouveautés de cette deuxième édition était donc la table ronde. Le principe est simple, un médiateur au côté de trois ou quatre pointures échangent des idées et répondent à des questions. Le public étant assez timide, seules quelques questions sont venues de l’audience. Il y avait néanmoins des questions pertinentes préparées par Johanna Rowe Calvi (Tarkett) pour animer la conversation. Il était bon d’avoir des retours d’expériences des trois invités et le tout a été passionnant et rythmé.
Au retour de la pause déjeuner nous avons eu la surprise de nous faire offrir à chacun un sachet rempli de Lego Serious Play. L’audience, curieuse de découvrir son utilité, s’est laissée prendre au jeu et grâce à trois petits ateliers de construction nous avons pu découvrir une facette de ce qui peut être proposé lors d’un atelier de création en équipe.
Après cette session surprenante, nous avons pu faire la connaissance de Buddy, un robot qui offre de multiples services. De l’accompagnement des personnes âgées à l’amusement des plus jeunes en passant par la sécurité du logement, c’est un véritable compagnon social et connecté qui, en plus, possède un regard qui fera fondre les plus sceptiques.
La session suivante proposée par Kuka nous a montré que les robots connectés offrent une multitude d’applications industrielles possibles et déjà en fonctionnement. Grâce aux progrès dans le domaine, le travail en usine ou sur le terrain devient moins pénible, plus sûr, plus précis et plus fiable qu’auparavant. Le robot devient un réel compagnon dans les tâches quotidiennes et permet d’épauler et d’optimiser le temps de travail de chacun.
Pour la deuxième table ronde de la journée, l’attention a été portée sur la mise en place et la vie au jour le jour des équipes pluridisciplinaires mélangeant des profils de développeurs, de graphistes et de designers. Le travail au quotidien peut être facilité ou au contraire compliqué en fonction du comportement de chacun des membres d’une telle équipe. Aussi bien, il est bon d’éviter le plus possible le « J’aime pas ! » ou le « C’est pas beau ! » qui sera mal vu par un graphiste. De la même façon, mélanger les profils en mettant un développeur à côté d’un graphiste permettra aux deux personnes de comprendre le métier de l’autre et d’ainsi pouvoir collaborer efficacement en évitant la barrière du métier que l’on ne connait pas.
Afin de terminer cette journée riche en surprises et en découvertes, la dernière session nous a présenté les origines de la culture « Maker » et ses applications à notre époque. Ainsi, il est tout à fait probable d’aller dans une Maker Faire, un FabLab ou un hackathon pour apporter une connaissance ou en apprendre beaucoup d’autres. En plus de ce panorama complet de ce mouvement, une démonstration de ce qu’il est possible de faire avec un minimum de matériel et une vingtaine d’euros a laissé le public rêveur et confiant dans l’idée que les moyens techniques sont bel et bien présents et disponibles pour rendre notre quotidien plus intelligent.
Au final, je suis sorti de cette journée avec le sentiment d’avoir découvert un nouveau monde. Outre les produits clés en main qui permettront de nouveaux usages et de nouvelles interactions, le fait de savoir qu’il est aussi possible de réaliser seul ou à plusieurs des solutions créatives avec deux ou trois composants est rassurant pour l’avenir.
Vivement la prochaine édition !